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Quels freins à l'insertion professionnelle des femmes primo-arrivantes ?



L'étude menée à la demande de la Dreets des Pays de la Loire vise à identifier les obstacles rencontrés par les femmes primo-arrivantes dans leur accès à la formation et à l'emploi. Elle est basée sur des entretiens semi-directifs, réalisés entre juin et décembre 2024.

Il apparaît que malgré des politiques et des actions ciblées, les femmes primo-arrivantes font face à des défis spécifiques.

Les freins sont de plusieurs ordres. Qu'ils soient endogènes (barrière de la langue, manque de disponibilité pour investir son projet professionnel, différences de cultures, vulnérabilité psychologique...)ou exogènes (difficultés de mobilité, précarité, pression sociale...), ils sont souvent multiples et se combinent.

De fait, ces femmes ont souvent des difficultés à se projeter sur un métier et s'orientent fréquemment vers des métiers dont elles maîtrisent les compétences, (sphère domestique).

L'orientation vers la formation est plus difficile, particulièrement lorsque leur situation est précaire. Lorsqu'elle est envisagée, elle est courte et doit être compatible avec leurs contraintes.

La difficulté de faire reconnaître ses diplômes est difficile à accepter.
Globalement l'accès à l'emploi et la formation est empêché par de nombreux freins mais bon nombre de ces freins pourraient être levés grâce à leur insertion professionnelle.

Consulter l'étude

La publication et la synthèse de l’étude sont mises à disposition sous licence CC BY NC SA 4.0 International.

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