20/10/2025

Entre IA et recherche de stabilité, les Ligériens tracent leur avenir

Le baromètre 2025 de l’évolution professionnelle, réalisé par l’Ifop pour le réseau Avenir Actifs, révèle des salariés ligériens partagés entre envie d’évoluer et besoin de stabilité. Face à la révolution de l’IA et à un environnement économique incertain, ils avancent avec prudence dans leurs parcours. Dans ce monde en mutation, Mon CEP s’impose comme un repère.

Des trajectoires professionnelles marquées par la prudence

72 % des salariés ligériens envisagent une évolution professionnelle dans les deux prochaines années. Si ce chiffre peut paraître élevé, il traduit surtout une logique de continuité plutôt que de rupture : 61 % souhaitent rester dans leur secteur d’activité et près de 6 personnes sur 10 souhaitent évoluer au sein de leur propre entreprise.  

Dans un contexte économique incertain, la stabilité prime. Les Ligériens cherchent avant tout à sécuriser leur parcours professionnel. Cette tendance à l’attentisme est d’ailleurs plus marquée qu’au niveau national. La région se distingue par un attachement fort à l’entreprise et au secteur d’activité.  

Dans ce cadre, 40 % des salariés estiment pouvoir avancer seuls.

Les salariés qui souhaitent évoluer en interne, changer de poste sans changer de métier, ont moins recours au Conseil en évolution professionnelle (CEP).

Emmanuelle Sohier, directrice de projet du réseau Avenir Actifs

72 %

des salariés ligériens envisagent une évolution dans les 2 ans

61 %

des salariés souhaitent évoluer dans le même secteur d’activité

43 %

connaissent le service public Mon CEP en Pays de la Loire

L’IA au centre des préoccupations

La montée en puissance des intelligences artificielles génératives s’impose désormais dans les réflexions professionnelles. 35 % des salariés estiment que l’IA bouleversera leur métier, soit une hausse de 11 points en un an. 

Les perceptions varient selon les générations :

  • Les moins de 40 ans voient dans l’IA une opportunité d’accélération et de diversification de leur parcours. 
  • Les plus de 50 ans la perçoivent surtout comme un défi à intégrer grâce à la formation continue.

L’IA nourrit les questionnements, mais elle n’a pas déclenché de grandes vagues de reconversion. Elle agit surtout comme un catalyseur de réflexion sur les compétences à développer pour rester dans la course.

Les motivations : le salaire et la formation avant tout

Si l’IA monopolise l’attention, elle ne remplace pas les motivations classiques de l’évolution professionnelle. La rémunération demeure la première raison d’évoluer, suivie de la formation et de la qualité de vie au travail. 

Car l’évolution professionnelle ne se résume pas à une seule trajectoire, elle recouvre une pluralité d’aspirations : acquérir une nouvelle qualification (14 %), améliorer son équilibre entre vie privée et vie professionnelle (12 %), ou encore obtenir davantage de reconnaissance (11%). En revanche, la prise de responsabilité hiérarchique n’est plus la priorité. Les fonctions managériales séduisent de moins en moins. 

À noter aussi que la transition écologique recule fortement et passe au second plan, éclipsée par l’urgence économique et la recherche de stabilité. 

L’accompagnement Mon CEP pour sécuriser les parcours

Près d’un actif sur deux associe spontanément Mon CEP à une aide pour se former, mais beaucoup ignorent encore la diversité des accompagnements proposés. 

Au-delà de la formation, Mon CEP permet de prendre du recul sur sa situation professionnelle, de faciliter le dialogue avec l’employeur, ou encore de soutenir un projet entrepreneurial

Le service gagne à être mieux identifié : son ancrage est pourtant solide, puisque 64 % des actifs déclarent qu’ils se tourneraient vers Mon CEP en cas de difficulté

Gratuit, confidentiel et ouvert à tous, le Conseil en évolution professionnelle offre à chaque actif la possibilité de faire le point sur son parcours avec un conseiller et, le cas échéant, d’engager des démarches concrètes : formation, reconversion, mobilité interne ou externe, Validation des acquis de l’expérience (VAE), création ou reprise d’activité, etc. 

Dans un contexte où les salariés cherchent à conjuguer prudence et progression, Mon CEP s’impose donc comme un repère pour sécuriser les trajectoires et accompagner la montée en compétences. 

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