Un programme spécifique pour un public bien identifié

L’Epide s’adresse à de jeunes adultes à la recherche de repères, dans une phase de construction de soi. Ils sont âgés de 18 à 25 ans, sont sans emploi et sortis du système scolaire sans diplôme ni qualification professionnelle. Ils doivent être motivés pour élaborer un projet professionnel et intégrer une dynamique de recherche d’emploi ou de formation. 

Un dispositif d’insertion original

Un cadre structurant

Pour répondre aux besoins de cadre et de repères des volontaires, l’Epide les prend en charge dans un cadre d’inspiration militaire. Ce cadre structurant est l’occasion d’un apprentissage de la cohésion collective, du respect des règles de base de la communication et de la vie en société ainsi que d’un travail sur la tenue, le comportement, et sur les valeurs de la République. Ce sont autant de compétences transférables dans la vie professionnelle.

Ce cadre, également largement structuré par le régime de l’internat, permet aux volontaires de prendre conscience des avantages et contraintes liés au vivre ensemble, à devenir des citoyens autonomes et responsables.

Une approche globale

Articulé autour de 4 axes principaux, le parcours est modulé en intensité et en fonction des besoins du volontaire pour permettre une personnalisation des parcours et répondre aux besoins des jeunes recrutés :

• l’insertion professionnelle : à la fois finalité et axe structurant du parcours, elle se traduit principalement dans l’action du conseiller en insertion professionnelle qui suit le volontaire du début à la fin de son parcours,
• la formation : générale ou spécialisée, elle permet d’acquérir le socle des compétences nécessaires à une insertion durable dans le monde du travail,
• l’éducation à la citoyenneté : elle permet au volontaire, grâce à une démarche active, de renforcer son « quotient citoyen » et de devenir acteur dans la Cité et dans l’entreprise,
• l’accompagnement sanitaire et social : il participe activement à la levée des freins périphériques et sécurise l’entrée du volontaire en emploi ou en formation.

Une prise en charge globale

Les jeunes intègrent le dispositif sur la base d’un contrat de volontariat et bénéficient d’une prise en charge globale :

• une allocation mensuelle de 210 euros,
• une prime mensuelle capitalisée de 90 euros qu’ils emportent à leur départ sous réserve d’un démarrage en emploi ou en formation qualifiante,
• la gratuité de la formation, de l’hébergement, de la nourriture et de la tenue.

L’encadrement des volontaires

Il s’appuie sur des équipes pluridisciplinaires : conseillers en insertion professionnelle, formateurs, chargés d’accompagnement social, infirmières, éducateurs spécialisés et moniteurs éducateurs.

Le recrutement

Pour identifier les jeunes susceptibles de bénéficier du dispositif, les centres Epide (18 centres répartis sur le territoire - bientôt 20), travaillent en partenariat avec les missions locales, Pôle emploi et les associations de quartier notamment.

Les jeunes de Loire-Atlantique, du Maine-et-Loire, de la Mayenne et de la Vendée peuvent postuler sur l’Epide du Maine-et-Loire à Combrée. Les jeunes sarthois peuvent intégrer le centre d’Alençon. Les admissions se déroulent tout au long de l’année, tous les deux mois.

Carif-Oref des Pays de la Loire - février 2017

 
Zoom sur le parcours citoyen à l'Epide

L’éducation à la citoyenneté est un axe prioritaire du parcours à l’Epide. Elle permet aux volontaires d’avoir une réflexion sur leur environnement et la société, de réfléchir à des valeurs, d’analyser et faire évoluer des comportements. Les volontaires participent à des actions concrètes au service du collectif et de la collectivité, ils développent ainsi des savoir-faire et des savoir-être essentiels pour leur projet d’insertion.

Les projets sont réalisés au sein du centre ou conduits en partenariat avec des associations et les collectivités locales.

Dans l’environnement des centres, les volontaires participent ainsi à :

• des actions de solidarité (Restos du cœur, don du sang…),
• des actions de prévention, de santé et d’entretien de l’environnement engagées par les collectivités ou en partenariat avec des associations. Les volontaires conduisent ou contribuent ainsi à des travaux d’intérêt collectif,
• des commémorations et des célébrations organisées autour du devoir de mémoire.