Les stages, clés de l’insertion dans le sanitaire et social
D’après la dernière enquête du Cariforef, 90 % des personnes formées dans le secteur sanitaire et social en 2023 ont accédé à un emploi, huit mois après leur sortie de formation. Les stages et les expériences antérieures se révèlent particulièrement déterminants dans cette réussite.
En Pays de la Loire, 4 700 personnes sont sorties de formations sanitaires et sociales en 2023. Parmi les répondants à l’enquête menée par le Cariforef, 90 % ont accédé à un emploi d’au moins un mois, huit mois après leur sortie de formation.
Un accès à l’emploi rapide
La forte employabilité des diplômés du sanitaire et social se manifeste par un accès rapide à l’emploi. En effet, 9 personnes en emploi sur 10 déclarent avoir trouvé un poste en moins de trois mois. De plus, la quasi-totalité bénéficie d’un emploi stable, que ce soit en CDI, en tant que titulaire de la fonction publique ou en CDD d’au moins six mois.
L’adéquation entre l’offre de formation et les besoins du marché du travail se confirme également : 96 % des personnes en emploi occupent un poste en lien direct avec la formation suivie.
Les stages, tremplins vers l’emploi
Les stages jouent un rôle clé dans cette adéquation formation-emploi. Ils restent de véritables tremplins pour l’insertion professionnelle : 4 personnes en emploi sur 10 déclarent avoir été recrutées dans l’établissement où elles ont effectué leur stage. Ces périodes d’immersion permettent aux apprenants d’acquérir une expérience concrète et favorisent leur intégration dans le milieu professionnel.
Expérience et diplôme : des atouts décisifs
Les parcours professionnels et les diplômes antérieurs influencent également l’insertion. Dans le domaine de la santé, les profils expérimentés ou déjà diplômés se démarquent : 94 % des sortants ayant une expérience ou un diplôme préalable dans ce secteur ont trouvé un emploi, contre 90 % pour ceux qui n’en disposaient pas.
En revanche, dans le secteur social, cette différence est moins marquée, car une part importante des apprenants étaient en recherche d’emploi avant d’entrer en formation.
Des parcours parfois complexes
Malgré ces conditions favorables, un tiers des apprenants ont rencontré des difficultés pendant leur formation, principalement d’ordre financier ou liées à la gestion de leur emploi du temps pour les personnes qui exerçaient une activité rémunérée en parallèle de la formation.
Ces résultats confirment que les stages et l’expérience antérieure constituent des leviers majeurs pour une insertion réussie. Ils rappellent également l’importance d’un accompagnement pour les publics en reconversion ou en situation de précarité.